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LA CONJURATION D'UNE IMBECILE
25 février 2009

Moi je pense plutôt que les cons n'osent rien mais bon...

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La vie est quand même trop courte pour se laisser plomber le moral par un mec qui ne sait pas reconnaître en vous la fille de ses rêves.

Le garçon dont je n'ai jamais trop parlé ici de peur de me faire griller au bureau et avec qui je rêve de sortir depuis des mois se révèle être une grosse déception. A la base, je suis le genre de fille qui veut un bras quand on lui donne un petit doigt (pas de projection cochonne pitié). Donc quand je n'avais pas encore goûté à la douceur de ses lèvres ne l'avais pas encore pécho (dans un prochain post j'essaierai de parler un français pur sans polluer mon écriture de mots djeunz) (mais en suis-je encore seulement capable?), j'imaginais déjà que c'était impossible et je me disais si un jour tu l'avais, ne serait ce qu'une nuit, tu serais une femme comblée pour les six prochains mois. Enfin non, pour être honnête je pensais plutôt cela en terme de challenge. Genre après avoir réussi le concours de la grande école, après être entrée chez la major du cinéma, j'aurais réussi à séduire ce garçon. Je me rends compte que je le plaçais sur un sacré piedestal. Et puis un peu hors-sujet aussi. Qu'est ce que l'amour aurait à voir avec des étapes à franchir dans la vie? En même temps c'est assez révélateur. Ce mec était un fantasme. Le garçon parfait à première vue. Beau mais qui se la ramène pas, cinéphile, mélomane, belle voix, bel appart, beau prénom et qui semblait s'intéresser à moi. D'où une fixation comme je n'en avais plus faite depuis la 2nde 19. Dans mes pensées, dans mes rêves, il était partout. Et il me lassait même pas. Je le voulais, il devait se passer quelque chose avant la fin de mon stage. Chaque jour je me mettais au défi de lui proposer tel truc. Chaque jour je me dégonflais comme un gros ballon de baudruche. Il me mettait tellement dans tous mes états qu'un jour, alors que je parlais avec lui, je me suis cognée à une porte et que j'ai demandé pardon à cette dernière (assez fort pour qu'il entende bien sûr). Un des moments forts de notre non-histoire.

Là, on pourrait me prendre pour une psycho (ou se dire tout à coup: mais au fait elle a quel âge cette fille ? ) Je suis encore assez jeune pour être romantique, mes bons . J'adore dire mes bons. Ce n'est pas une faute est-il besoin de préciser. Oui donc, on pourrait me prendre pour une psycho mais lui aussi il envoyait des signes hein. Sinon je me serais fatiguée devant ce néant de perspectives. (Et à ma décharge, j'ai passé la nuit je suis sortie avec deux mecs pendant ce temps quand même. J'allais pas me laisser dépérir). Donc oui, il m'a déjà invitée à prendre "un dernier verre" chez lui à 5h du mat. M'a sorti un "euh mais tu peux dormir sur le canapé si tu te sens pas de rentrer". A accepté de venir au musée un dimanche avec moi (le musée c'est quand même symbolique non?). S'est retourné au même moment que moi dans la rue quand on s'est quittés pour partir chacun de notre côté. Bref je vais pas tout citer ici mais je me sentais un minimum encouragée quand même.

Alors mercredi dernier, j'ai tout donné. Je me suis invitée chez lui après une soirée boulot bien arrosée. Et la lumière fut. Et ce qui devait arriver arriva. C'est lui qui s'est penché pour m'embrasser tout de même (une initiative ouéééé!), moi à ce moment je crois que je riais juste bêtement. Et ainsi de suite, j'ai fini dans son lit. Et c'était génial. Enfin, dans mon souvenir c'était bien... parce que c'était lui peut-être. Parce que j'étais complètement bourrée? mais non je suis sûre que c'était bien. Donc ,tu parles, le lendemain, j'étais sur un petit nuage. Malgré ma douleur crânienne insupportable, j'étais heureuse. Mais de toute la journée, pas un mail, pas un texto rien. On se croise à la photocopieuse, il n'a pas l'air distant c'est déjà ça. Moi je suis tétanisée, mais je peux passer pour froide et distante, pour la fille qui sait se tenir au bureau.

Bon je résume la suite parce que je me fatigue toute seule à ressasser comme ça. Donc en gros, le soir je lui propose qu'on se revoit, il me répond qu'il est très fatigué (quand on se reverra par la suite il se trahira en plaçant que CE SOIR LA il est allé boire une bière avec un autre collègue de travail) mais qu'on peut se voir tel autre jour. En attendant bien sûr pas de nouvelles sauf un texto quelques heures avant pour confirmer l'invitation pour le soir même. Evidemment je n'avais rien prévu d'autre donc ça allait vous vous en doutez bien. Donc deuxième rendez-vous, on parle boulot pendant des heures et des heures. Le bar nous sépare. Je n'aurais que deux pas à faire, mais j'en ai assez de tout prendre en main. Je lui saute quand même dessus quand il se décide, dans un moment d'audace extrême, à me frôler l'épaule, et là encore je trouve que c'est bien, j'aime bien l'amour avec lui je crois. Et puis la phrase qu'on ne voudrait jamais entendre "oulala je suis très fatigué demain j'ai une dure journée en perspective" ce à quoi pleine de finesse je réponds "oh dans ce cas je vais peut-être te laisser dormir" et là, la classe américaine"ouais je suis désolé hein". Oh le con. Il ne m'invite même pas à dormir alors que c'est peut-être la dernière fois qu'on se voit. Il propose quand même qu'on se revoit le surlendemain, il doit m'appeler parce qu'il a un truc en début de soirée.

Il ne l'a pas fait, j'en reviens pas. J'ai passé une sale nuit, le téléphone sous l'oreiller (à cause de ce con j'ai peut-être chopé un cancer du cerveau, manquerait plus que ça) et chose qui n'arrive que très rarement j'ai reçu un texto à 3h du matin. Vous le croyez si je vous dis que c'était une copine qui me confirmait notre déjeuner? Ma chère petite je t'ai haïe à ce moment là, sache le :)

Et puis ce matin, j'ai ouvert mes volets, il y a un grand ciel bleu au dessus de Paris. Et j'écoute une chanson que je n'avais pas entendue depuis très longtemps. Je suis fatiguée de me remettre en question. Je n'ai rien fait de travers, j'ai foncé. Je crois que j'ai été sincère. On ne peut pas faire tomber amoureux tous les garçons. Surtout ceux qui n'ont pas de goût (...). 

Edit: j'ai quand même envoyé un message parce que des fois sur un malentendu...il a répondu tout est bien qui finit bien, sans passion pour me laisser partir sans regrets, prête à rencontrer un garçon plus enthousiaste à mon égard...mais le départ, mais une rupture, c'était pas de sa faute (ni de la mienne, ça c'est sûr).

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